Dans Ma jolie maison,
Eric Arlix critique avec humour les jolies maisons bourgeoises, en prenant le
ton d’un historien qui aurait étudié longuement les cités antiques que cela
aurait constitué. Le travail sur le style est très intéressant, puisque
l’auteur reprend beaucoup de phrases toutes faites utilisées dans différentes
occasions de la vie, et il s’amuse, par leur répétition, à les emmêler entre
elles.
L’auteur a un point de vue très affirmé sur la
démocratie et la bourgeoisie. Il diagnostique ici le mal que constitue
« la jolie maison ». Ce texte s’applique à démontrer le caractère
mortifère des zones résidentielles pleines de « jolies maisons » qui pullulent
un peu partout à notre époque. Il souligne un combat dans ces zones, combat
entre individualisme feint et conformisme ambiant.
Le point de vue et la critique semblent un peu faciles, et
ils amènent à se poser une grande question : est-elle jolie, la maison
dans laquelle vit l’auteur ?
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