vendredi 28 août 2015

Festival L'île aux livres

Début août, retour aux sources dans "mon" île, l'île de ré. Et j'en ai profité pour aller faire un tour au salon du livre du Bois-Plage, L'île aux livres. Conclusion ? Bilan mitigé...

Je n'avais déjà pas forcément un bon a priori sur ce salon organisé chaque été. Je sais que les organisateurs ne sont pas de véritables amoureux des livres, et c'est bien dommage... Ce salon est par ailleurs par Patrick Poivre d'Arvor. Or, il y a quelques années, j'avais essayé de lire Les enfants de l'aube, un de ses romans, et je n'avais pas pu le terminer (trop plat, ou trop érotique ? je n'arrive pas à me décider...). Du coup, c'est loin d'être un de mes auteurs préférés...

Cette année, au fil des discussions, j'ai appris que les organisateurs n'avaient pas daigné faire appel aux libraires de l'île pour se fournir en livres. Dommage pour un salon littéraire : c'est le meilleur moyen pour priver les libraires d'une bonne partie de leur chiffre d'affaires estival, alors que les retombées de ce salon peuvent changer complètement la donne pour eux...

Déçue, donc, par l'organisation du salon. En revanche, quel bonheur de pouvoir rencontrer autant d'auteurs ! Notre Luc Turlan international (bon, ok, régional) était évidemment au rendez-vous. J'ai également échangé deux mots avec Miguel Bonnefoy, auteur du Voyage d'Octavio, paru cet hiver (je l'ai acheté, j'en dirai certainement un mot prochainement). François-Henri Désérable (auteur d'Evariste) était présent (c'était d'ailleurs la principale raison de ma venue), et a encore une fois été très sympa ! Nous avons parlé assez longuement du lien important que libraires et auteurs doivent entretenir. Et il m'a promis de venir en rencontre dans ma librairie quand j'en aurai une ! (*yeux qui brillent*). Une dernière rencontre imprévue s'est également avérée très agréable : celle de Ian Manook, auteur de Yeruldelgger, un thriller qui a l'air très intéressant ! (même sans l'avoir lu, je vous le conseille !).

D'ailleurs, suite à toutes ces rencontres, je tiens quand même à saluer le courage des auteurs qui sont plus ou moins obligés d'aller défendre leurs livres sur des salons tels que celui-ci. Même au bout de trois jours à attendre derrière une table que l'on vienne acheter et faire dédicacer leurs livres, ils arrivent à être souriants, à avoir une conversation vraiment agréable... Bref, ils valent la peine qu'on aille les rencontrer !


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