Il y a presque un an, je m'étais plongée dans le premier tome de la Trilogie écossaise, de Peter May, L'île des chasseurs d'oiseaux. Ayant emprunté les deux autres tomes à la médiathèque de mon village, j'ai enfin pris le temps de les lire cet été. Je n'ai pas voulu rédiger une chronique pour chacun des deux derniers tomes, je viens donc vous parler plus globalement des deux réunis.
J'étais bien contente de retrouver les personnages en me plongeant dans L'Homme de Lewis. En effet, j'avais laissé Fin, Marsaili et Fionnlagh en sachant qu'il y aurait certainement encore beaucoup à dire sur leurs liens après L'île des chasseurs d'oiseaux. C'est une des réussites de cette trilogie : on s'attache facilement à ces personnages, et leur histoire si particulière fait qu'on a réellement envie de savoir où le destin va les mener. Le plaisir était grand aussi, de retrouver les paysages des Hébrides, qui pourraient d'ailleurs constituer un personnage à part entière, tant leur caractère si particulier est important pour l'histoire. En tous cas, les Hébrides sont toujours aussi bien croquées, on a la sensation en sortant de ces lectures de s'y être réellement rendus pour une parenthèse magique.
J'ai beaucoup apprécié le tome 2, L'Homme de Lewis, qui s'attarde sur le passé du père de Marsaili, lui-même au centre d'une enquête alors qu'il commence à être atteint de troubles de la mémoire. Le lien entre passé et présent est bien mené, avec la dose de mystère nécessaire tout en rendant les choses suffisamment claires au lecteur. Le suspense et la tension dramatique sont présents, et même si j'avais deviné le dénouement de l'enquête, cela ne m'a en rien gâché la fin, pleine d'inattendu.
En revanche, j'ai été déçue par le tome 3, Le braconnier du lac perdu. Encore une fois, Peter May joue avec les différentes temporalités : le présent, au moment de l'enquête, et le passé de Fin et ses amis, qui permet de mieux saisir le personnage. Cependant, il a ici rajouté une ligne de temps supplémentaire en incluant des chapitres avec le point de vue de Whistler, un ami d'enfance de Fin, qui se déroulent quelques jours avant les faits qui font l'objet de l'enquête. J'ai eu la sensation qu'on se perdait un peu trop avec cette troisième temporalité. En plus de cela, les chapitres sont très courts, donc on a l'impression qu'aucune des lignes de l'intrigue n'avance, et la lecture a été un peu trop longue pour moi. Dommage de finir cette belle trilogie sur une déception, peut-être était-ce le tome en trop ! Cela d'autant plus qu'il n'apporte pas grand chose au destin des personnages principaux.
Malgré tout, c'est une trilogie avec laquelle j'ai passé de très bons moments de lecture, et je ne peux que vous la conseiller ! Alors si vous souhaitez vous y lancer, n'hésitez pas à cliquer sur l'image ci-dessous.
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